L’industrie crypto salue la décision historique de la FDIC aux USA
La décision des régulateurs américains d’abandonner les pratiques de « débancarisation » marque un tournant décisif pour l’industrie des cryptomonnaies. David Sacks, responsable crypto à la Maison Blanche, qualifie ce changement de « grande victoire » pour le secteur des actifs numériques.

La FDIC élimine le « risque de réputation » de son arsenal réglementaire
Le 25 mars dernier, David Sacks a annoncé une avancée réglementaire décisive sur son compte X (anciennement Twitter).
La Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) a officiellement décidé d’abandonner l’utilisation du critère de « risque de réputation » dans sa supervision bancaire, emboîtant ainsi le pas à l’Office of the Comptroller of the Currency (OCC).
Ce critère controversé définissait le risque comme « la possibilité qu’une publicité négative concernant les pratiques d’une institution, fondée ou non, entraîne une perte de clientèle, des litiges ou des baisses de revenus ».
Selon Sacks, cette définition trop vague a servi de prétexte pour couper l’accès aux services bancaires de nombreuses entreprises crypto légitimes.
Les partisans du secteur ont longtemps dénoncé cette pratique sous le nom d’« Opération Chokepoint 2.0 », faisant référence à un programme controversé qui limitait l’accès bancaire de certaines industries jugées sensibles.
Un nouveau départ pour les relations entre banques et entreprises crypto
Cette évolution majeure s’inscrit dans une dynamique politique plus large visant à normaliser les relations entre banques et entreprises crypto .
Début mars, le sénateur républicain Tim Scott a présenté la loi FIRM (Financial Integrity and Regulatory Management Act), qui vise spécifiquement à interdire l’utilisation du « risque de réputation » comme critère de surveillance bancaire fédérale.
Le 24 mars, les membres républicains de la commission bancaire du Sénat ont confirmé que la FDIC supprimerait ce critère de sa méthodologie de supervision.
Dans un communiqué du 28 mars, l’agence a annoncé une mesure encore plus concrète : les banques peuvent désormais s’engager dans des activités liées aux cryptomonnaies sans autorisation préalable, à condition que ces activités soient légales et que les risques soient correctement gérés.
David Sacks a particulièrement insisté sur l’importance d’établir des critères bancaires « objectifs et quantitatifs », plutôt que fondés sur des perceptions subjectives. Selon lui, « les critères bancaires doivent être objectifs et mesurables, et non basés sur la possibilité de fausses informations. »
Cette réforme réglementaire ouvre une nouvelle ère pour l’industrie crypto américaine. La FDIC, autrefois perçue comme hostile au secteur, semble désormais prête à développer un cadre permettant aux institutions financières de s’engager plus facilement avec les actifs numériques, tout en maintenant une gestion appropriée des risques.
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